LOVE SLAVE BY JENNIFER SPIEGEL

Synopsis
It's 1995. When she can, Sybil Weatherfield works as an office temp. But in her jobless hours she may be her generation's Dorothy Parker, writing a confessional column for the alternative weekly, New York Shock. Her friends include a paperpusher for a human rights organization and the lead singer of a local rock band called Glass Half Empty. 

Together they try to find a path from their own wry inactivity to something real and lasting that can matter to them. Richly funny and wincingly specific, this cunning debut novel is a bittersweet and ironic look at what it means to be enthralled by an idea - by even the most ragged possibility of love.

Summary:
Sybil Weatherfield lives in New York. She has no fixed workplace but is writing in an alternative newspaper a column in which she shares her views, moods about the life in the City. In relationship with Jef, a nice man she does not love, she is happy that her relation is a secure and steady one until she meets Rob, the lead singer of a local rock band. 

Reactions:
I thought I was bothered and ask myslef too much questions ... 
I met my master in the person of Sybil Weatherfield. She has everything to be happy but she takes a while to understand that simple fact. Like what, sometimes to find yourself alone to eat black bread help you to view life with a new perspective.

Sybil expects sparks. The little something to transform her life into a fairy tale worthy of the red carpet. In short, this is a young woman who is afraid to grow, engage and see life as it is. 

Personal, self-centered, she dreams of grandeur and forget to look around her. Columnist in the Big Apple, her fun and ironic ramblings made ​​me think of Carrie Bradshaw's ton. 

But even if the characters are interesting, I have not stopped being on hold for something that never happened. I must admit: I am not a fan of novels in which you have to wait until the last minute to finally be rewarded for your wait by receiving the revelation. 

Then, after closing this book, a fast and fun read, I said: "All for that!" But, I confess I still had a good time while reflecting on the colorful theories of the young woman in search of herself.

I confess also that I have had difficulty understanding the contradictory reactions of Rob. But it seems that the complexity of relationships are the main theme... 
So, you don't try to make sense of everything and just let go and appreciate the good words. 

A touching, cynical, ironic and very well written novel . 

Sentences
From Sybil: "It's the repetition of action, the sanctity of ceremony, the joy of the familiar. We need it to make us believe we are alive. To prove we are, indeed, alive."

LOVE SLAVE BY JENNIFER SPIEGEL 

Traduction du synopsis:
Nous sommes en 1995. Quand elle peut, Sybil Weatherfield travaille dans un bureau comme intérimaire. Mais dans ses heures dépourvues de travail, elle peut être la Dorothy Parker de sa génération. Elle écrit aussi une colonne hebdomadaire où elle révèle ses pensées dans un journal alternatif, le New York Shock. 

Ses amis comprennent un gratte-papier pour une organisation des droits de l'homme et le chanteur d'un groupe de rock local appelé Glass Half Empty. Ensemble, ils essaient de trouver un chemin de leur inactivité ironique vers quelque chose de réel et durable qui peut avoir un peu d'importance.

Richement drôle et douloureusement spécifique, ce premier roman doux amer donne une vision ironique de ce que cela signifie d'être captivé par une idée - même la possibilité la plus déchiquetée de l'amour. 

Résumé:
Sybil Weatherfield vit à New York. Elle n'a pas de travail fixe mais écrit dans un journal alternatif, branché, une colonne dans laquelle elle étale ses états d'âmes. En relation avec Jef, un homme gentil qu'elle n'aime pas, elle est pourtant contente de la sécurité que sa relation représente jusqu'au jour où elle rencontre Rob, le chanteur d'un groupe de Rock local.

Impressions:
Je pensais être tracassée et me poser plein de questions...
J'ai rencontré mon maître en la personne de Sybil Weatherfield. 
Elle a tout pour être heureuse mais il lui faut un moment pour le comprendre. Comme quoi parfois se retrouver, seule, à manger du pain noir cela donne une nouvelle perspective aux choses. 

Sybil, elle, attend l'étincelle. Le truc en plus pour faire de sa vie un conte de fée digne des tapis rouges. 
Bref, c'est une jeune femme qui a peur de grandir, de s'engager et de voir la vie telle qu'elle est. Personnelle, nombriliste, elle rêve de grandeur tout en oubliant de regarder autour d'elle. Chroniqueuse dans la grande pomme, ses divagations m'ont faites penser à Carrie Bradshaw.

Mais même si les personnages sont intéressants, je n'ai pas arrêté d'être en attente de quelque chose qui n'est jamais arrivé. Je dois avouer que je ne suis pas une fan des romans où il faut attendre la toute dernière minute pour enfin être récompensé de son attente. 

Du coup, en fermant ce livre, que j'avais pourtant dévoré, je me suis dit: tout ça pour ça! J'avoue avoir quand même passé un bon moment à réfléchir aux théories de la jeune femme en quête d'elle même. 
J'avoue aussi avoir eu des difficultés à comprendre les réactions contradictoires de Rob mais il semble que la complexité des relations soient le thème principal donc il faut juste se laisser aller et apprécier les bons mots.

Un roman touchant, cynique, ironique et surtout très bien écrit.